Si vous pensez que vous n’avez pas besoin de prêter attention à la LCAP parce que vous n’utilisez pas le marketing par courrier électronique dans votre stratégie commerciale, vous devriez peut-être y réfléchir à deux fois.
La loi canadienne anti-pourriel a été créée pour protéger contre toute violation impliquant les télécommunications, y compris la messagerie texte, la distribution d'applications et même réseaux sociaux.
Il s’agit d’une tentative du gouvernement canadien d’éliminer les spams, les logiciels malveillants et autres contenus malveillants de nos boîtes de réception et au-delà.
La première chose que vous devriez faire pour vous épargner le casse-tête d'une énorme amende en vertu de la LCAP est de vous rafraîchir la mémoire. Violations possibles de la LCAP:
- Envoi de messages électroniques commerciaux (ou CEM) sans consentement exprès ou implicite (cela inclut d'ailleurs la messagerie directe sur les réseaux sociaux).
- Installation de programmes informatiques sur le système informatique d'une autre personne sans son consentement exprès (ne vous contentez pas d'un consentement implicite, soyez explicite !)
- Utilisation de représentations électroniques fausses ou trompeuses pour promouvoir un produit, un service ou une entreprise (vous devez désormais clairement identifier l'expéditeur et les tiers impliqués, sous peine de lourde amende).
- Collecte d'adresses électroniques sans autorisation (à moins qu'ils ne soient affichés de manière visible et ne comportent pas d'avertissement contre les CEM (messages électroniques commerciaux).
- Collecte d'informations personnelles en accédant à un système informatique en violation d’une loi du Parlement.
Maintenant que vous connaissez les bases de ce que vous ne devez pas faire, vous êtes un peu mieux préparé à gérer les changements à venir. Une autre bonne défense pour éviter les amendes de la LCAP est être conscient de la manière dont la législation affectera les messages que votre entreprise envoie au quotidien– y compris ceux sur les réseaux sociaux.
Médias sociaux et concours
Les concours sur les réseaux sociaux sont une tactique très efficace pour interagir avec de nouveaux prospects qualifiés, mais si vous souhaitez continuer à utiliser les réseaux sociaux et à participer à des concours après le 1er juillet, vous devriez jeter un oeil à certaines des façons dont la LCAP s'appliquera aux réseaux sociaux et plus particulièrement aux concours sociaux :
- Un like, un commentaire ou un suivi ne compte pas comme un consentement implicite pour contacter l'utilisateur à l'avenir (alors ne commencez pas à envoyer des messages à quelqu'un qui vous aime sur Facebook, sinon il ne vous aimera pas longtemps).
- Les messages directs sur les réseaux sociaux doivent respecter les 3 règles du CEM édictées par la LCAP : obtenir le consentement du destinataire, identifier clairement l’expéditeur et inclure un mécanisme de désabonnement.
- LinkedIn est déjà conforme à la LCAP, alors n'hésitez pas à utiliser votre InMail, votre vente sociale et LinkedIn Premium ressources si vous avez un compte mis à niveau.
- Ajout d'une clause de non-responsabilité à vos messages directs encourageant le destinataire à répondre avec une demande de désabonnement satisfait l'exigence du mécanisme.
- Vous allez vouloir mettre en œuvre un processus de suivi des contacts consentants que vous collectez à partir des réseaux sociaux– il n’y a plus de délai de grâce de désabonnement de 10 jours comme avec CAN-SPAM.
- Toi ne peut pas obtenir le consentement via les réseaux sociaux en envoyant un message direct au contact et en le demandant (mais il existe quelques exceptions, donc connaissez votre LCAP Bien!)
- En parlant d’exemptions, quand il s’agit de membres de la famille ou relations personnellesIl se peut que la LCAP ne s'applique pas. Quelle est la définition légale d'un ami? Le gouvernement vous l'a expliquée :
« Une « relation personnelle » exige que l’identité réelle de la personne qui prétend avoir une relation personnelle soit connue de l’autre personne impliquée dans une telle relation (par opposition aux cas où une identité virtuelle ou un pseudonyme est utilisé). L’utilisation des médias sociaux ou le partage du même réseau ne révèle pas nécessairement une relation personnelle entre des individus. La simple utilisation de boutons disponibles sur les sites de médias sociaux – comme cliquer sur « J’aime », voter pour ou contre un lien ou une publication, accepter quelqu’un comme « Ami » ou cliquer sur « Suivre » – ne sera généralement pas suffisante pour constituer une relation personnelle. »
- Lors de l'exécution de votre concours social, assurez-vous d'inclure votre case à cocher de consentement explicite qui doit être laissé vide pour que le contact vérifie lui-même s'il souhaite recevoir de futurs CEM de votre entreprise (et si vous prévoyez de l'abonner à l'une de vos listes promotionnelles ou marketing ou à celles d'un tiers après son inscription, il doit y avoir une case à cocher distincte et une clause de non-responsabilité pour cela également).
- Si vous ne l'avez pas déjà fait, développez un ensemble de bonnes pratiques autour de vos communications sur les réseaux sociaux (ou en réalité toute communication qui relève de la LCAP) serait une sage décision. Non seulement cela vous aidera à vous conformer à la LCAP, mais cela aura également d'autres effets positifs sur vos efforts de marketing. C'est tout simplement la chose intelligente à faire.
Les Canadiens sont également protégé contre les applications malveillantes en vertu du projet de loi C-28. Parfois, des applications sont téléchargées sans que vous le sachiez, superposées à d'autres applications, ou peut-être pensez-vous simplement que vous obtenez la version gratuite de votre jeu préféré. Les logiciels malveillants peuvent donner aux cybercriminels l'accès à vos contacts, à vos photos, à votre calendrier, ou ils peuvent même prendre le contrôle à distance de votre appareil mobile.
Le gouvernement du Canada fournit des services solides conseils de base pour éviter les téléchargements nuisibles– nous devons également faire notre part pour contribuer à éliminer le spam. Apprendre à reconnaître les CEM ou les applications suspectes est l’un des meilleurs moyens de garantir que nous pouvons continuer à utiliser des messages tels que les e-mails avec crédibilité et succès.
Pour continuer à faire la lumière sur les zones grises de la LCAP, jetez un œil au reste de notre Centre de ressources CASL gratuit.
Bien que les informations ci-dessus proviennent de sources crédibles, notamment du site Web officiel du gouvernement fightspam.gc.ca, elles ne doivent pas être considérées comme des conseils juridiques contraignants. Nous vous conseillons de demander l'avis d'un conseiller juridique professionnel si vous pensez avoir un problème.